La Loge, 14 rue du Pont-Neuf, Paris1°
M° Pont Neuf, Les Halles, Louvre, Chatelet

Sticker =autocollant
le plus petit support d'art de la rue

miniatures enluminées, calligraphies, esquisses de muralisme
et manifestes esthétiques humoristiques et poétiques. Vinyl découpé,
papier coupé-collé, étiquette autocollante travaillée
en atelier au feutre, à l'aérographe, à la bombe ou en copy art,
autocollant publicitaire récupéré, ciselé, graphé, bande de scotch signée,
sparadrap, photos en mosaïque, tous les supports sont bons
pour ces graphes de gouttière, de distributeur de préservatifs,
de borne, de rambarde ou de parapet...

La Loge invite
les graphistes
de rue à venir voir,
authentifier,
corriger, ajouter
leur lien internet,
une contribution
au work in progress
et à la collection
d'originaux
cueillis sur le terrain...
sur rendez-vous!
01 42 36 79 60

Monsieur (Gap, RNB)
Hello my name is...
SNEA
CASK'8
Zemp (DKS)
Tanc
Nowart
Helios
Reda (15.9)
Shaoz
Lady Ba (YKS, TSP)
KZPER (BPM)
109 (Crew)
SPOT (UAC)
EO Crew
Raisin
Pacha
Kioto (OBKOS)
Popi (UR/SMP/TD)
Ronron (TSP/YKS)
Goblin
2 Mou
Deglet Nour (OMDOA)
Soar
Honey
Sunset (OBKAS)
LRE Crew
Taze
Exyt (sparaweb)
Otto
Miss Ka
Miss Tic
Anonyme sans regret
Scandal
Nebay (JCT)
Jack Two (SE)
Ostil
Stock (LRE)
Eskar
Chanoir
Depwa
Sipre (2MC)
Sista
Badypnoz
COEF
2 Rodé
Shaozone
Supa
FCP AMB (sic)
MDS (marchand de sable)
Above
Krisprolls
Milogis
War charity
Poch
Caos
SA (boucherie)
Dize (VUD)
Aki
Hold (VMD)
Paze
Blizard (PPE)
Dezir 2
Oren
Roum 1
Ded
Kawa
More (93A2R)
VG*Smut
Spyn
TRBDSGN
K Zak
DFP
A2R
.Vast.
Etik
Port du casque obligatoire
Scandal


signatures sur les stickers de Monsieur: "Hello, my name is"


en mosaïque: photos de stickers dans la rue
May Livory
collages de Diz et de Parapluie


JR Expo 2Rue


feuille-pixel Yves
Yacoël, fresque en sticks repeints, Nowart
Worst
Preuze (OPS)
Rols
Dor
Nost
Zepha
Byere
Kostar (132)
Test
Skeo (BP)
No comment
Deco
Resko
Sweet color
Poulet
K-Zak
Arek
Hear (BEP)
Ours 1
Oheo
Rume
Uze
Kanal (BP)
One Up (PPE)
Betiz
1 Karn
Saphir 1
Onde
Rital
Pyaf
Mey 2
Kou
Calife
33 Clan
Sozy
109 Clan
Nokt
Nery
Cool
Tash
Premz 1
One Up
Bione (PPE)
Hazart
Moon
Cynok
Desyr 2
Juicy (90 DBC)
Bosch (Krot Krew)
Rope/GB
Anus (PPE)
Roum 1
Systaime
Djone Djone
Filet-O-Fish
JR - Expo 2 rue
CdX
Styk
Nomade
Rézine
Stickerism*
Little Rioteer
Kasper
Phai one
Atmos
Tonk
Moda
Ondeone
Disep 2*
S*G
Brak one
Test
Kostar
1 Tru
Asa 2
Skeo
Sing 73
nakieR
hardcore = nouveau subversif
autrement appelé "nouvel activisme" ne devant rien (?) aux "logiques contestataires des années 60 70" mais ayant pour héritage "la chute des idéologies" qui leur permet de "repositionner un des versants de l'art comme un levier de transgression, pour brouiller les cartes et mieux infiltrer les incohérences et les déviances du système" dit sans rire Jérôme Sans, commissaire de l'exposition du même nom organisée au Palais de Tokyo au printemps 2003. Il ajoute que les artistes ont toujours été des "hackers du réel". Nous voilà fixés: la subversion, puisque c'est de cela qu'il est censé s'agir, mais attention, pas n'importe laquelle, il faudra être déclaré "Persona Grata", ce qui n'a pas été le cas pour nombre de nos authentiques artistes de rue, pourtant à coeur de réel et hack-TV-istes en diable comme "Scandal". On a préféré en vedette étrangère "Obey" the Giant, avec ses stickers de big-brother-wanting-you en noir et blanc, peut-être à cause de son nom ambigu, qu'on aurait pris au sens propre comme sa physionomie de grand ricain bien tranquille bien de chez lui? Et voilà que Joël Garcia, le monsieur foire de l'art contemporain à Bastille, enfourche le même cheval pour sa grande parade sous le barnum, engageant pour animateur-clown blanc Jérôme Mesnager (les «hommes blancs» sur les murs, c'est lui), son copain Nemo et toute une bande d'artistes de rue plus ou moins anonymes pour décorer l'envers du décor et masquer l'aspect tristement commercial d'un cirque dont les bateleurs doivent payer pour s'exhiber, et alpaguer le chaland en jouant les faire-valoir. La meilleure façon de s'affirmer contemporain quand on est organisateur d'expos- événements serait-elle donc de repêcher l'art dans la rue, de ramener brebis égarées et fils prodigues, de sanctifier l'art-crime en l'encensant des prêches d'officiants vedettes, en l'enchâssant sous onction branchitude dans les églises de l'art-tendance?
May Livory
Terminologie des Rumeurs Malignes 

2002
Récit ethnographique de cette expo: shukaba attitude
La constitution originale de ce fond de stick-art,
une première en France, est une initiative entre artistes, de
Yves Yacoël et May & Bruno Livory

INSTALLATION URBAINE
Expos bitume et faites d'inutilité publique rue du pont-Neuf,
2002: "sur la potence devant "l'étrange lucarne" de la Loge,
offrir au libre regard des passants une oeuvre-repère rassemblant des éléments d'art urbain et sur la porte,
un kakémono à lire pour situer l'action..."
expos Nowart, Yves Yacoël, May & Bruno Livory
calendrier des expositions à La Loge de la Concierge

PRESSE
"Sticker addict(s), l'étiquette (autocollante) de la rue"
dans
Clark Magazine N°7 (printemps 2003)
et interview par Johnny Bigoudis sur
webzinemaker.com
article de Tessa Tristan
Art Jonction le Journal N°37 janv-fév 2003
nombreuses et remarquables interviews d'artistes travaillant dans la rue
par Pierre-Evariste Douaire sur le site
paris-art.com
2006
Nouveau venu: Mire Project, il a créé un cdL'Ivre aux éditions Barde la Lézarde, printemps des Poètes 2006, sortie expo Coeur sur la Ville à la Loge de la Concierge,
voir son site:
mire.project.free.fr
Avril: rendez-vous arts urbains à l'Espace Blancs Manteaux et autour... 2e édition en 2006 voir le beau travail de portraits géants -quelques uns ont été marouflés sur les murs de La Loge en mars, expo Coeur sur la Ville- de JR Expo 2Rue
2007
Stickers sur la Ville /2/
5 ans après...
sur les murs de La Loge: la collection 2002, une suite de photos d'interventions in situ sur écran et le nouveau work-in-progress, à voir et à coller pour la nuit blanche et jusqu'au 10 octobre. De belles choses de Ludwig, X3RTY (auteur du sticker d'invitation), Sun7, Aleteïa, un collage de PQ avec des photos d'interventions à Paris et Marseille, Size-One, Vito... Les collections resteront consultables et augmentables sur rendez-vous. Photos en ligne prochainement.


Barde la Lézarde

la loge de la concierge

accueil shukaba.org

Bigoudis: De septembre à novembre 2002, à LA LOGE, rue du Pont Neuf à Paris 1er, May Livory et SHUKABA ont fait l'expérience d'une exposition évolutive sur les stickers. STICKERS SUR LA VILLE, a mobilisé plusieurs dizaines d'artistes de rue actuels, en a fâché certains puisqu'ils y ont trouvé leur travail sans avoir été sollicités, et a fini par déclencher l'ouverture d'un fonds d'archive d'autocollants... Introduction à STICKERS SUR LA VILLE: M. c'était en même temps une expérience du point de vue de la communication et du lancement de l'expo, et une exposition. Cette forme d'art permet autant d'observation que d'intervention. Pour organiser cette exposition, je me suis dit, jamais on n'a vu une concentration de si petites choses. On s'est dit : "Rassemblons-les de manière la plus naturelle possible! on a lancé l'information sur des petits stickers (le plus basique possible en N&B) qu'on a stické dans les endroits où il y en avait. Et c'est parti en flêche. On a fait ça début septembre pour l'expo en octobre et tout le monde a réagi tt de suite. ça s'est échelonné jusqu'à novembre.
B. Pensez vous que c'est qqch de populaire, les autocollants, ou plutot que c'est des initiés? M. il y a le côté actuel mais il y a aussi l'initiation, ça a toujours existé. Il y a toujours eu des pamphlets, une réaction des citoyens face à une oppression, qu'elle soit répressive ou culturelle. C'est David et Goliath. C'est très culturel dans la mesure où ceux qui font ça comprennent complètement ce qu'on leur envoie. C'est un retour à l'envoyeur, dans la même forme avec une satire à tous les degrés. Les marques agressent systématiquement le citoyen lambda. Et il n'a pas le droit de répliquer, de détourner les marques, sinon on lui fait un procès. Ils sont omniprésents dans le domaine public. On ne peut pas laisser ça dans réponse. C'est une guerrilla urbaine. Montrer que nous aussi on peut être aussi présents voire plus que les marques. C'est comparable au muralisme en amérique du sud, c'était des gens qui défendaient les paysans, la révolution paysanne. Ils faisaient des grandes fresques, l'exaltation du laboureur, la force de la paysannerie, sur de grands murs.
Il est certain que dès qu'on met qqch sur un mur, c'est politique.
Ce n'est pas encore reconnu, c'est une avant garde
M. l'avant garde est forçement extrêmiste, elle va toujours trop loin, dans un premier temps et recule pour entrer dans les galeries et les musées. Mais il faut un parfum de scandale au départ. S'arranger pour être invendable.
Bigoudis (31 janvier 2003) , Clark magazine et www.webzinemaker.com
ERRATUM: voici le mail que m'a envoyé May Livory, après qu'elle soit venue sur ce modeste site. Si vous notez des erreurs, n'hésitez pas à me joindre afin que je les répare.
M. Je vois que la polémique continue sur les "voleurs de stickers de la loge"! Chouette, ça remue! J'ai cependant quelques mises au point à faire car si j'ai fait cette expo c'était pas pour faire de la tune ni m'enorgueillir d'une galerie ou prétendre à un stand à la FIAC.
Première chose: au moins la moitié des gens qui stickent dans la rue collectionnent, qu'ils l'avouent (chochottes!), et ils adorent voir leur stick en bonne place dans la collec des autres, quitte à en offrir un s'il n'y est pas: c'est ce qui a fait l'objet d'échanges bon enfant pendant cette expo.
Deuxième chose: tous les books exposés et les quelques autocollants sous verre, style vitrine, faisaient partie d'une collection perso qu'on nous avait prêtée. J'y avais ajouté une quinzaine de stickers prélevés (avec respect et sans faire de razzia: je ne suis pas collectionneuse) au moment de l'expo pour faire un appel à leurs auteurs, pour les rencontrer personnellement. Aucun de ceux qui sont venus n'a demandé qu'on les retire, ni du mur, ni du site internet, au contraire, j'ai eu des mails pour me dire "je suis ... il manque mon blaze". J'ai gardé les quelques adresses que l'on m'a données à l'abri des regards et uniquement pour faire circuler l'info à ceux qui le voulaient bien (sans mailing liste).
Tertio: c'est en tant que "colleuse" que j'ai fomenté cette expo-work in progress, en tant qu'indigène artiste et non en tant que prédateur, et c'était très clair sur l'enseigne et sur le sticker d'invitation de rue. La collection rassemblée par collage volontaire sur place est la seule que peut revendiquer la Loge, lieu ouvert, prolongement de la rue, et cette collection appartient collectivement à tous ceux qui la composent, ne faisant ni maintenant ni plus tard l'objet de spéculation. Si ces jeunes gens qui me renvoient à mon âge de grand mère n'ont rien compris à ma démarche, je pense que c'est parce qu'ils continuent de se draper dans un jeunisme dépassé, des formules argotiques et jargonneuses, et une mauvaise foi de mauvais aloi. C'est dommage, on pourrait aller beaucoup plus loin dans les concepts si on partageait les idées au lieu de rester buté dans une parano où chacun pense que l'autre n'est là que pour le piller: résultat on s'aigrit en vitupérant et on fait le jeu des labéliseurs genre palais de Tokyo, avouant de facto qu'on aimerait "en être", comme Obey récemment adoubé par ces chevaliers de la culture touristique dans ce temple faussement destroy de la modernité hype. C'est ce que veulent dire mes griffes de rue, que j'ai fabriquées et vendues dans le monde entier en 84 et que je ressors depuis 4 ans pour clin d'oeil à la gratuité et à la résistance indigène artistique, mais bien sûr on n'en parle pas, je ne peux pas être une "vraie", pourtant on est dans le même monde et la rue est à tout le monde, non? May Livory (28 mars 2003)
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